L'immense majorité (138 sur 145) des installations de télécommunication contrôlées par l'OFCOM en 2013 ne respectaient pas les exigences. Il en va de même dans le domaine de la compatibilité électromagnétique des appareils électriques (où 25 appareils sur 32 n'étaient pas conformes). Ces résultats sont décevants, même s'ils ne reflètent pas fidèlement la situation du marché puisque l'OFCOM axe sa surveillance sur les domaines reconnus à problème.
La gestion des noms de domaine .ch sera à l'avenir soumise à de nouvelles règles fixées dans la nouvelle ordonnance du Conseil fédéral sur les domaines Internet (ODI), mise en consultation publique jusqu'au 17 avril. La modification principale concerne la séparation de la fonction de registraire, soit l'attribution des noms de domaine .ch aux clients finaux, de celle de registre, soit de gestion de la banque de données qui permet de garantir que les adresses .ch sont accessibles depuis le monde entier. Ainsi SWITCH ne pourra plus à l'avenir cumuler les deux rôles, comme c'est la cas aujourd'hui. En conséquence, les quelques 450'000 titulaires de noms de domaine .ch clients de SWITCH devront se tourner vers un des registraires actifs sur le marché. L'OFCOM accompagne activement les préparatifs de ce transfert.
En été 2014, les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Sunrise et Swisscom procéderont à un échange de fréquences. L'Office fédéral de la communication (OFCOM) leur apporte son soutien, en tant que représentant de la Confédération, qui a réattribué les fréquences mobiles en 2012 par voie d'adjudication. La possibilité de mettre en service de nouvelles technologies plus performantes, comme le LTE, permettra aux clients à l'avenir aussi de profiter d'une bonne desserte et de services de qualité. Les changements de fréquences ne changeront rien aux habitudes des abonnés qui pourront continuer à utiliser leur téléphone mobile comme par le passé. Pendant les travaux, de courtes interruptions du réseau pourraient éventuellement intervenir la nuit.
Dans de nombreuses familles avec enfants en bas âge, les nouvelles offres numériques sont omniprésentes. Elles suscitent des interrogations et une grande insécurité chez certains parents. D'autres laissent leurs enfants consommer les médias numériques sans trop de regard critique. L'Institut suisse Jeunesse et Médias organise des ateliers pour aider les parents à trouver une approche compétente et adéquate des médias. L'OFCOM soutient ce projet, qui encourage le développement d'une société de l'information avisée en Suisse.
